L’un des grands enjeux de notre époque est de préserver notre bien-être physique, mental et spirituel dans un monde moderne frénétique, et nombreux sont ceux à penser que vivre en pleine conscience est la solution. L’un des principes fondamentaux de la pleine conscience consiste à prêter une attention délibérée à l’instant présent, ce que nous pratiquons naturellement au volant. Chez Mazda, cette philosophie de la vie utile renseigne tout, de l’aménagement de l’habitacle à la facilité innée d’échapper au stress de la vie urbaine. Instinctivement, la route libre nous libère, en nous éloignant des écrans lumineux et des boîtes de réception pleines à craquer, pour nous rapprocher de la nature et du calme.
Au Canada, cette philosophie est tellement partagée qu’il existe même une expression pour la désigner : « Aller au chalet. » Cette tradition ancestrale fait moins référence au type du bâtiment qu’à la pratique consistant à échapper aux exigences de la vie urbaine et à renouer avec la nature. Ces escapades ne sont bien sûr pas l’exclusivité du Québec ou même du Canada, mais elles y font tant partie de la vie qu’il existe des magazines, des produits dérivés – et même une chaîne de télévision – consacrés aux chalets. Ce terme désigne bien des choses, de l’humble cabane en bois à un palais moderniste aux baies vitrées, mais ce qui compte, c’est moins l’architecture que la proximité de la nature et le sentiment d’évasion qui l’accompagne. C’est dans cet esprit que je m’installe au volant du nouveau Mazda CX‑50 hybride et qu’en sortant de Montréal, je mets le cap au nord pour découvrir ce que le Québec offre à l’évadé urbain.
À seulement une heure de la ville, j’ai déjà l’impression d’être à l’autre bout du monde. Du Québec aux grands espaces du Labrador, dans le nord-est, les Laurentides sont la région des chalets. De vastes forêts boréales d’épicéas et de sapins et des pistes de ski parmi les plus belles de la province font de la région un lieu d’évasion apprécié des citadins épuisés, avides de nature et d’antidote à la vie moderne.
La conduite du CX‑50 en mode VE semble tout indiquée alors que j’approche de mon premier arrêt, une cabane de conte de fées au milieu de pins altiers. En arrivant, je n’entends que le vent sourd qui tourbillonne entre les arbres et débarrasse les branches d’épais édredons de neige.
Construite par Antoine Palangie, la cabane de L’Épervier est pleine de charme. Perchée sur pilotis, avec ses trois étages, ses balcons et ses recoins, elle s’élève haut dans la canopée. Bâtie en bois non traité pour une empreinte carbone minimale, L’Épervier est durable dans ses moindres détails. L’eau provient d’une source profonde, le mobilier est fabriqué à partir de matériaux recyclés et les déchets sont traités par un système de filtration à galets.

Scientifique engagé dans la conservation, Antoine explique que ce cadre naturel l’apaise. « C’est un endroit merveilleux pour se reposer et réfléchir. Il m’aide à calmer mon éco-anxiété, confie-t-il. Cela me donne paix et espoir. » Nous observons les bois en espérant apercevoir des cerfs ou entendre des coyotes, et nous discutons de l’importance d’être entouré par la nature.
« Dans ce domaine, la recherche est très avancée, dit Antoine. Les scientifiques ont découvert que le simple fait de savoir que l’on se trouve à proximité d’un parc a un effet bénéfique sur la santé. C’est très important. » Nous évoquons la façon dont les médecins japonais encouragent depuis des décennies l’immersion dans la nature par la pratique du shinrin-yoku (bain de forêt). Au Canada aussi, les médecins prescrivent désormais des laissez-passer gratuits pour les parcs nationaux afin de reconnecter les patients avec le monde naturel, tant les bénéfices pour notre santé sont manifestes.
EN SAVOIR PLUS SUR LE MAZDA CX-50 HYBRIDE
La technologie Mi‑Drive de Mazda offre une dynamique de conduite idéale pour chaque trajet. Un bouton suffit pour sélectionner Normal, Sport ou Hors-Route, en fonction de votre destination, ou passer en mode VE complet pour une conduite tout électrique en douceur.
La température a chuté et mes doigts picotent sous la morsure du froid. Une fois dans le CX‑50, je pose avec joie les mains sur le volant chauffant. Quant au toit ouvrant panoramique, il me permet de rester en contact avec l’extérieur. Les flocons de neige tourbillonnent dans le ciel alors que je m’engage dans l’allée.
Je rejoins la Route 327, très appréciée des cyclistes pour ses courbes et ses douces collines, et grâce à Mi-Drive je passe en mode Sport alors que la route dégagée me conduit vers le nord. Il semble que tout le monde soit resté dans son chalet pour éviter le mauvais temps, ce qui me permet de profiter d’un itinéraire tranquille.

Je croise des dameuses affairées et des pistes de ski scintillantes, tandis qu’un skieur solitaire dévale la montagne. À La Conception, non loin du parc national du Mont-Tremblant, l’un des plus anciens du Québec, la maison Miro plaira aux amateurs de paysages grandioses. Ses lignes épurées sont une version contemporaine du chalet et, à flanc de colline, sa myriade de panneaux de verre reflètent le ciel.
Exercice de conception minimaliste et sobre, cette cabane de La Conception se focalise sur l’extérieur – la cime des arbres et le ciel à des kilomètres à la ronde. Sur le balcon, on a l’impression de flotter et l’ensemble du bâtiment semble conçu pour faire entrer le ciel à l’intérieur.
Cela dit, il me reste à atteindre le dernier « chalet » avant que le soleil ne disparaisse à l’horizon. De retour au volant du CX‑50, je longe le lac Quenouille, l’un des 9 000 que compte la région – une fraction du million de lacs qui parsèment le Québec.

Une pluie verglaçante frappe le parebrise alors que je me dirige vers la retraite de L’Évasion, un groupe de dômes futuristes niché au milieu de sapins chargés de poudreuse. Le terrain est difficile, mais le mode Hors-Route du CX‑50 facilite la progression. Désireuse de me dégourdir les jambes et d’explorer la région, je m’essaie pour la première fois aux raquettes – l’équivalent humain du tout-terrain. Ma performance est un peu moins assurée que celle du CX‑50, mais après quelques pas hésitants, je prends le pas et je franchis allègrement des congères profondes, lentement mais sûrement, sereine parmi les arbres.
De retour au dôme, une lumière ambrée filtre par les fenêtres géométriques, lueurs rassurantes dans la lumière du jour déclinante, mais je rechigne à rentrer. Le propriétaire de L’Évasion, Marc-André, est un ancien militaire qui, pour notre plus grand plaisir, s’empresse d’allumer un feu crépitant. Il vit sur place avec sa famille et a atterri là après de nombreuses années d’aventures.


« Nous appelons ce coin le terrain de jeu ou l’arrière-cour de Montréal; il y a tant de choses à vivre », explique-t-il. L’haleine givrée, nous nous réchauffons les mains au feu. Des flocons se posent sur mes cils. Dans le ciel, les étoiles commencent leur spectacle nocturne. J’ai l’impression d’être sur une autre planète. Je me détends et le temps ralentit. Chalet ou pas, c’est la vraie vie.
Texte Jenni Doggett / Images Daphné Caron / Films Ben Cox