La situation géographique unique de Port Douglas en fait l’un des endroits les plus fascinants de la planète, en grande partie parce que cette ville côtière, tout au nord du Queensland, est voisine de deux sites du Patrimoine mondial : la Grande Barrière de Corail, longue de 2 300 kilomètres, et la forêt tropicale de Daintree, qui a plus de 180 millions d’années. La communauté locale est intimement liée à la nature dans laquelle elle vit.
L’autoroute Captain Cook est une attraction phare. C’est une belle route qui épouse le littoral de la mer de Corail et, sur le chemin de Port Douglas, l’eau scintillante se reflète sur mon Mazda CX‑5 sable de zircon.
Je suis venu pour découvrir comment de nombreux habitants de la région se sont engagés dans des modes de vie et de travail régénérateurs. À commencer par Oaks Kitchen & Garden, une école de cuisine d’Asie du Sud-Est qui utilise des ingrédients biologiques cultivés sur place.
Je suis accueilli par la cheffe Rachael Boon, une passionnée de jardinage, qui me fait découvrir son domaine. « Grâce à notre climat tropical, nous avons des fruits exotiques que l’on ne trouve nulle part ailleurs », explique-t‑elle en cueillant un pitaya mûr sur un arbre. « Nous pouvons cultiver beaucoup de produits d’Asie du Sud-Est et de nombreux ingrédients pour la cuisine thaïlandaise. »
En utilisant la permaculture dans son jardin qui produit au quotidien, Rachael met à profit le climat et l’environnement. « Le jardin dicte donc ce que nous allons mettre au menu, dit-elle. Nous cultivons des produits adaptés aux tropiques et qui poussent naturellement. Ainsi, la cuisine a meilleur goût. »
Pour Rachael, réunir des gens autour d’un bon repas est l’un des grands plaisirs de la vie. « C’est la raison pour laquelle je suis si passionnée par les aliments et la cuisine. »
Grace à l’efficacité impressionnante de la transmission intégrale du CX‑5, qui se joue des terrains les plus difficiles, je pars à la rencontre d’un autre artisan local qui creuse son sillon.
Leah Kelly est une styliste renommée qui a choisi la mode organique et artisanale. Sa grand-mère lui a appris à coudre lorsqu’elle était enfant. Elle est spécialiste de créations qui se distinguent par des matériaux naturels comme le chanvre, la fibre d’ananas et l’écorce de bananier, tous fabriqués dans sa maison qu’elle a construite.
« C’est le contraire de la mode éphémère, car chaque pièce, qui prend du temps à fabriquer, est conçue pour durer et vient de mon cœur et de mon âme, dit-elle. Je crois que c’est une façon importante de faire les choses – en vivant et en travaillant de façon durable, ce n’est pas juste à vous-même et à la planète que vous rendez service, c’est aussi aux futures générations. »
Ses créations ont été présentées à la Semaine de la mode de Londres et Leah pense que son travail est un moyen simple d’apporter de la joie à tous. « Lorsque l’on porte un vêtement dans lequel on se sent à l’aise et dont on est fier, on est mieux dans sa peau, dit‑elle. Je pense que cela a un impact positif énorme sur la communauté et sur le comportement social dans son ensemble. »
C’est donc inspiré et ragaillardi que je me dirige vers ma prochaine destination. Les sièges avant ventilés du CX‑5 offrent un répit bienvenu face à l’humidité qui règne dans la région de Port Douglas.
Ma dernière escale est Botanical Ark, un jardin ethno-botanique créé par deux New-yorkais, Alan et Susan Carle. Adeptes de la philosophie japonaise de l’omotenashi – qui consiste à faire passer les autres avant soi – les Carle ont vu les choses en grand en transformant cette ferme sans arbres achetée en 1982. En quelque 40 ans, le couple l’a métamorphosée en paradis verdoyant qui a permis de préserver des milliers d’espèces de précieuses plantes tropicales utilisées pour l’alimentation, les épices, le logement et la médecine.
L’Arche botanique a connu des débuts modestes. « Je voulais juste faire vivre ma famille », plaisante Alan. Le domaine de huit hectares comprend deux maisons et un lac artificiel, tous bâtis par les Carle. « Nous avons construit tout ce que vous voyez, dit-il. Nous y avons mis tout notre cœur. »
Les Carle ont organisé d’innombrables expéditions dans les forêts tropicales du monde entier pour s’approvisionner en plantes et ont introduit en Australie toutes sortes d’espèces, de l’arbre à pain africain au pitaya.
Alan me fait goûter un « fruit miracle », qui masque certains récepteurs de la langue de sorte que quelque chose d’acide, comme le citron vert, a soudain un goût délicieusement sucré, et le sucrin sud-américain, qui produit une sorte de barbe à papa naturelle.
« Si nous voulons vraiment prendre soin de notre planète, nous devons commencer par la forêt tropicale. Elle est le réservoir de la vie sur Terre. »
« Nous considérons notre contribution un peu comme une trousse à outils de ressources que l’on pourra utiliser à l’avenir », déclare Alan, qui, avec Susan, voit Botanical Ark comme un « jardin d’Eden » et un cadeau pour les autres. C’est l’omotenashi en action. « Notre message au monde est de respecter la planète – prenons soin de la mère qui prend soin de nous. »
Le Mazda CX‑5 s’est avéré dynamique et confortable : mon parcours entre Oaks Garden and Kitchen, le studio de Leah et Botanical Ark a été une expérience en soi. En me rapprochant d’une région où la durabilité, l’innovation et l’attention portée à la communauté ont pris racine, ce voyage m’a donné de l’espoir pour le futur. Avec des leaders d’opinion comme Leah, Rachael, Alan et Susan, l’avenir est certainement entre de très bonnes mains.
Texte James Jennings / Images Jason Ierace / Films Grainger Films