Une belle œuvre

INSPIRation

Une belle œuvre

Emily et Beth, deux Michiganaises, qui ont le même amour de la narration et de l’aventure, sautent dans un Mazda CX‑70 pour se rendre au lac Supérieur et prouver que la photographie est un vecteur d’inspiration et de motivation, quelle que soit votre expérience.

Désireuses de faire une pause dans notre routine quotidienne et de trouver un espace pour nous adonner à nos activités artistiques, mon amie Beth Price, photographe professionnelle et compatriote du Michigan, et moi-même avons inscrit à nos calendriers une escapade de fin de semaine. Quelques mois plus tard, nous tenons notre promesse et nous voilà en train de rouler sous les frondaisons aux couleurs de l’automne, en longeant la rive pittoresque du lac Supérieur, dans la péninsule du Michigan.

Cette fin de semaine est un retour à la créativité et une pause heureuse qui nous offre un retour rafraîchissant à ce que Beth et moi connaissons et aimons. Au volant du Mazda CX‑70, nous parcourons les paysages de la péninsule de Keweenaw, tout en discutant de nos inspirations et de nos quêtes créatives.

Beth expérimente et fait de la photo depuis presque toujours. Cela fait plus de 20 ans, qu’elle s’inspire de la palette de couleurs et de la lumière changeantes avec les saisons, des vastes paysages et des cours d’eau abondants autour des Grands Lacs – une région que nous explorerons pendant quelques jours au volant du confortable et performant CX‑70.

« La photographie consiste à tirer le meilleur parti de ce que l’on a. »

Au début de cette année, j’ai hérité de l’appareil photo argentique de mon grand-père. Ces derniers mois, j’ai demandé à Beth de m’apprendre à m’en servir. Elle a accepté et pour notre escapade, j’ai emporté mon smartphone et le Yashica Mat‑124 G de mon grand-père. Beth m’explique les bases de cet appareil photo moyen format et me donne des conseils faciles à appliquer, quel que soit l’appareil ou l’endroit où la route vous mène.

Le meilleur appareil photo est celui que vous avez avec vous
Le premier matin, nous chargeons nos sacs dans le coffre spacieux du CX‑70. Tout est à sa place, ce qui permet d’accéder facilement au matériel et de le ranger, en fonction de l’endroit où nous nous arrêtons et de ce dont nous avons besoin.

En route vers le sommet du mont Brockway, l’aube pointe à l’horizon. Avec un panorama pittoresque sur le lac Supérieur, la route à deux voies monte et descend, vire et tourne. Le CX‑70 progresse avec une facilité tranquille, tel un vaisseau confortable pour cette aventure inspirée par la nature.

Depuis le belvédère, nous voyons les premiers rayons de soleil éclairer la cime des arbres. Les raies de lumière fascinent Beth. Elle ouvre le coffre pour prendre son appareil. Je respire l’air frais –mélange vivifiant de lac d’eau douce et de montagne boisée – et je pose mon smartphone sur le socle de recharge sans fil du CX‑70.

Beth me rappelle un vieux conseil : « Le meilleur appareil photo est celui que vous avez avec vous. » Pendant notre excursion, Beth photographie avec différents appareils, argentiques et numériques. Ne maitrisant pas encore bien le Yashica, j’ai recours à mon téléphone. Beth souligne que la photographie consiste à tirer le meilleur parti de ce que l’on a pour saisir ce que l’on voit.

La patience est l’une des principales qualités d’un photographe
Plus tard, nous savourons un café et des scones frais sur le quai de Copper Harbor et Beth me donne une autre précieuse leçon de photographie, concernant cette fois la patience. Un pêcheur lance sa ligne dans le port et des loutres glissent dans l’eau tranquille. Beth y voit une scène qu’elle veut saisir. Elle installe son matériel et m’explique ce qu’elle voit – les reflets sur l’eau et la façon dont la lumière matinale balaie les arbres.

« Il est important de trouver la meilleure lumière. »

Regarder Beth travailler, c’est observer une artiste qui connaît bien son métier et qui expérimente en permanence, depuis sa première chambre noire, lorsqu’elle était enfant, dans le sous-sol de la maison familiale. « J’ai appris comme ça, dit-elle. À l’époque, je ne connaissais pas grand-chose à la photographie, si ce n’est que j’aimais ça. Et c’est ainsi qu’est née ma passion. »

Ne vous contentez pas de prendre une photo. Faites une photo!
Cet après-midi-là, à une table de pique-nique sur la rive du lac Supérieur, je sors l’appareil argentique de mon grand-père de son étui. Beth m’apprend à régler la vitesse d’obturation, la sensibilité ISO et l’ouverture et me fait part d’une leçon qu’elle a apprise à l’école primaire : la photographie consiste à faire une photo, pas à prendre une photo.

Nous partons chacune dans sa propre direction, chacune avec son regard. Je me focalise sur les détails de mon expérience – ce que j’observe, ce que je souhaite saisir – et je compose quelques photos de ce paysage magnifique et accidenté. Sur une plage rocheuse parsemée d’écorce de bouleau, je trouve mes marques avec cet appareil nouveau pour moi dans un endroit nouveau pour moi.

Trouver la meilleure lumière naturelle
Cherchant à profiter au maximum des dernières lueurs du jour, Beth et moi prenons la route. Je conduis et Beth regarde autour d’elle – et en l’air aussi, grâce au vaste toit ouvrant du CX‑70 – en quête d’un bon endroit pour s’arrêter.

C’est à Great Sand Bay que nous trouvons notre bonheur. Nous marchons jusqu’à la plage, tout en discutant de photographie. « Il est important de trouver la meilleure lumière, dit Beth. Certains moments de la journée, l’heure magique, sont meilleurs que d’autres. »

Le vent soulève le sable et les vagues déferlent sur le rivage. Je continue d’expérimenter avec l’appareil photo de mon grand-père, en l’orientant pour immortaliser l’herbe des dunes et l’arc de la baie. Au-dessus de la plage et du lac, je regarde mon amie évoluer parmi l’eau et le vent du nord du Michigan, ces éléments qui attisent la flamme en elle.

Il y a longtemps que Beth a trouvé sa raison d’être en saisissant les paysages d’eau douce de cette région. « Je suis inspirée par les paysages des Grands Lacs, les changements de saison et la façon dont la lumière tombe sur ces grands espaces », dit-elle en retournant à Copper Harbor dans le confort du CX‑70. « Cela m’inspire. Cela me permet de rester créative. »

Même si nous vivons dans la région des Grands Lacs, cette escapade me rappelle l’importance d’échapper au quotidien et de prendre le temps de découvrir des lieux et des destinations qui nous émerveillent, près ou loin de chez soi. En oubliant la routine et en se laissant guider par la curiosité, qui sait où la route mène, qui sait les souvenirs et les photos que l’on fera en chemin.


Texte Emily Hopcian / Images Beth Price