Une raison d’être, au-delà du podium

INSPIRation

UNE RAISON D’ÊTRE, AU-DELÀ DU PODIUM

Au début de la saison 2025 du World Pro Ski Tour à Aspen, Mazda Monde rencontre deux skieuses professionnelles qui incarnent l’esprit de défi propre à Mazda et jouent également un rôle essentiel dans leur communauté.

L’ouverture de la saison 2025 du World Pro Ski Tour (WPST) à Aspen, dans le Colorado, a mis en lumière un véritable esprit de communauté. Malgré la compétition acharnée, on a vécu des moments de joie et de camaraderie lorsque les meilleurs skieurs du monde se sont retrouvés sur les pentes, par pur plaisir du ski de compétition et par amour partagé de leur sport.

Cet événement exaltant réunit à Aspen Mountain une brochette d’athlètes olympiques, de champions de la National Collegiate Athletic Association (NCAA) et de concurrents de la Coupe du monde de plus d’une douzaine de pays pour deux journées de courses de super slalom en duel, un format qui distingue le WPST des autres grandes compétitions de ski alpin. Chaque course exige une endurance et une agilité remarquables, un état d’esprit positif et le goût du défi.

Il n’est donc pas surprenant que Mazda soit le partenaire automobile officiel du WPST et soutienne directement quelques-uns des plus talentueux skieurs du Tour, dont 70 athlètes de 15 nationalités différentes. Cela comprend aussi le soutien d’une équipe solide et toujours plus nombreuse de skieuses, la Sports Insurance Team, dont la Canadienne Erin Mielzynski, qui a participé à quatre JO d’hiver et à dix Coupes du monde, et la Norvégienne Tuva Norbye, championne WPST et ancienne participante à la NCAA.

Figures de proue du WPST et exemples pour toute la communauté du ski, toutes deux sont connues pour avoir défié les conventions de leur sport et représenté leur équipe avec une grande ténacité et un moral d’acier.

« On fait des efforts pour toute l’équipe, et pas seulement pour soi. »

Tuva Norbye

Mazda Monde : Qu’est-ce qui vous a poussées à faire du ski de compétition?

Tuva Norbye : Ma mère en faisait et elle nous a mis sur des skis, mes deux sœurs et moi, dès le plus jeune âge. J’ai tant de souvenirs de ski dans les bois et dans toute la Norvège. J’ai l’impression d’avoir été une skieuse de compétition toute ma vie, mais j’ai commencé à 9 ans.

Erin Mielzynski: Dès 5 ans, je voulais faire la course. Après le lycée, j’ai intégré l’équipe nationale et c’était super de courir en Europe pour la première fois. Puis, j’ai commencé à avoir du succès, ce qui m’a permis de continuer pendant si longtemps. J’adore la sensation d’être sur des skis, l’impression de puissance qu’on ressent.

MM : Comment relevez-vous le défi sur les pistes et en dehors?

TN : En compétition, on connaît souvent l’échec, car il n’y a qu’une seule gagnante. Il faut vraiment être solide pour survivre dans un environnement aussi compétitif. En venant ici, on s’expose, car on ne sait pas comment les choses vont tourner. Mais je sais que le fait de participer et de faire partie de cette communauté est extrêmement positif..

EM: Tuva, ce que tu as dit est très juste. Je pense que le sport rend très vulnérable. Il expose tout. Il montre notre meilleur côté et notre pire, et c’est donc le moyen idéal pour surmonter ses craintes. Mon sport me permet de combattre ces aspects de moi-même et de renforcer mon mental.

« J’adore la sensation d’être sur des skis, l’impression de puissance qu’on ressent. »

Erin Mielzynski

« Cela montre la rivalité sous un jour positif. »

Erin Mielzynski

MM : Le ski étant un sport plutôt individuel, comment avez-vous pu trouver et établir une communauté au cours de votre carrière?

TN : À l’université, on ne court pas juste pour soi, mais aussi pour gagner des points pour son établissement. C’est une mentalité et une pression différentes. En skiant pour une équipe, on sait que les autres essaient d’obtenir de bons résultats pour vous, et on fait des efforts pour toute l’équipe et pas seulement pour soi. C’est un cadre très agréable.

EM : Dans notre équipe canadienne, nous courions généralement en tant qu’individu. Au sein de l’équipe, nous courions chacune pour soi, et souvent la fille avec qui on partage une chambre est parmi nos principales concurrentes, ce qui peut être difficile. Mais je pense que c’est vraiment positif, parce que cela montre la rivalité sous un jour positif – on est concurrentes, mais la rivalité est limitée à la compétition. On apprend également que même si on a échoué ce jour-là, il faut oublier ça pour célébrer la réussite d’une autre. J’ai eu des relations très saines avec mes coéquipières.

MS : Comment décririez-vous l’esprit de l’équipe Sports Insurance?

EM : Nous sommes quatre, toutes des filles. Je pense qu’il est très important de soutenir cela et de le montrer aux jeunes filles, pour leur montrer que c’est à leur portée. Au sein de l’équipe, nous avons toutes des parcours différents, des âges différents, nous venons d’endroits différents. En outre, nous nous retrouvons après des mois de séparation, et ce sont des retrouvailles. Nous formons une équipe formidable.

TN : Oui, cette équipe est comme notre petite famille de compétition. Nous nous soutenons les unes les autres, quelles que soit nos adversaires, et même lorsque nous nous affrontons – par exemple, je veux toujours battre Erin, mais je suis heureuse si elle gagne, parce que cela signifie que l’équipe Sports Insurance progresse.

« Nous n’avons pas le même âge, nous venons d’endroits différents, mais nous formons une équipe formidable. »

Tuva Norbye

MM : Qu’est-ce qui soude cette équipe et fait sa force?

EM : Lorsque nous nous retrouvons, comme Tuva l’a si bien dit, plus qu’une communauté cela devient une famille de skieuses. Nous sommes toutes très indépendantes lorsque nous ne sommes pas ensemble. L’important, c’est que nous nous soutenons les unes les autres, et je pense que c’est formidable, en tant que femme, d’encourager une autre femme dans le sport. La communauté c’est ça, et ce soutien mutuel nous permet d’y arriver. Sans cela, beaucoup d’entre nous ne seraient pas là.

TN : Je suis d’accord. Je ne sais pas si je serais encore sur le Tour sans cette Sports Insurance Team et le soutien de Mazda. C’est l’une des grandes forces qui me poussent à continuer.


Le Mazda CX‑50 de Tuva

Pour Tuva, qui vivait et était coach à Aspen, cette ville de montagne et sa vallée seront toujours un peu comme chez elle. De retour pour le WPST 2025, elle a pris le temps de s’éloigner des pistes pour se plonger dans ses souvenirs. Elle a parcouru ses routes préférées autour d’Aspen au volant du nouveau Mazda CX‑50 hybride, en profitant de la technologie Mazda intelligent Drive Select (Mi-Drive), associée au système traction intégrale i-Active de Mazda et à l’affichage Active Driving Display (tête haute). Sur les pistes ou sur la route, Tuva sait reconnaître les belles performances; et le Mazda CX‑50 hybride est dans cette catégorie.


MM : Que signifie pour vous le soutien de Mazda?

TN : C’est super de savoir qu’une société telle que Mazda est prête à commanditer le Tour et sans oublier les filles.

EM : C’est la meilleure façon de le dire. Tout cela ne serait pas possible sans Mazda, pour notre petite équipe, mais aussi pour le Tour dans son ensemble. Ce que Mazda nous donne, c’est la passion du sport pour progresser, et l’espoir, pas seulement pour les compétitions de ski de haut niveau que les commanditaires soutiennent habituellement, mais aussi pour cette communauté géniale qui fait ça pour l’amour du sport.

MM : Quelles sont les qualités que vous admirez l’une chez l’autre, en tant que skieuse, coéquipière ou individu?

TN : Ce que j’admire chez Erin, c’est qu’elle est perfectionniste. Je pourrais en faire un peu plus et Erin pourrait en faire un peu moins parfois. Mais Erin a aussi plus d’expérience que les autres filles et elle est prête à partager ses connaissances et son expérience avec nous. C’est énorme. C’est quelque chose que nous apprécions beaucoup.

EM : Merci. Je pense que nous sommes le yin et le yang, parce que nous sommes très différentes, mais nous apprenons l’une de l’autre et nous comptons l’une sur l’autre pour des choses différentes. Par ailleurs, j’admire vraiment le fait que tu te focalises sur ce qui est important en lâchant du lest sur le reste, et je pense que c’est formidable de voir à quel point tu as confiance en toi, quelles que soient les circonstances. C’est ce qui te différencie et te fait progresser.


Texte Jacqueline Reynolds / Images Emily Sierra